YSL

YVES HENRI DONAT MATHIEU SAINT LAURENT AKA YVES SAINT LAURENT
Né le1er août 1936, Oran, Algérie
Décédé le 1er juin 2008, Paris

Grand couturier français, il dirigea la maison de couture qui porte son nom durant 41 ans de 1961 à 2002. Il est connu pour avoir popularisé le blouson noir, le look des beatniks des années 1960, les sahariennes, le caban, aussi bien que les costumes de tweed, le tailleur-pantalon, les pantalons à la taille haute, les smokings pour femmes et les cuissardes. Ses collections de haute couture sont réputées dans le monde entier.
Sa famille fait partie de la haute-bourgeoisie locale. Son père, Charles, un descendant du baron Mathieu de Mauvières (qui officia au mariage de Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais), était le président d'une compagnie d'assurance et propriétaire d'une chaîne de cinéma. Sa mère, Lucienne-Andrée (née Wilbaux, décédée le 28 juin 2010 à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 96 ans[2]), la fille d'un ingénieur et d'une femme espagnole, lui donna le goût de la mode et de l'esthétisme. Yves était l'aîné, né un an après le mariage de ses parents. Il avait deux soeurs Michèle et Brigitte. En 1954, à l'âge de 18 ans, il s'installe à Paris où il suit des cours de dessin à la Chambre syndicale de la Haute Couture pendant trois mois.
Il est remarqué en 1955 par le couturier Christian Dior qui l'emploie comme assistant modéliste.
En 1957, il est âgé de 21 ans à peine lorsque Christian Dior meurt. Il lui succède à la tête de la maison Dior où il connaît le succès avec la présentation de sa première collection « Trapèze ». L'homme d'affaires Pierre Bergé entreprend de gérer sa carrière à partir de 1958 mais Saint Laurent est mobilisé sous les drapeaux pour aller combattre en Algérie durant la Guerre d'indépendance. Au bout de 20 jours, il est démobilisé pour dépression nerveuse. Il est envoyé à l'hôpital psychiatrique du Val-de-Grâce où il subit des électrochocs et reçoit de fortes doses de sédatifs. À son retour, Marc Bohan a pris sa place chez Dior.
Il restera dépressif toute sa vie, souffrant d'une psychose maniaco-dépressive qui lui vaudra de nombreuses et parfois longues hospitalisations en psychiatrie.
Il sera contraint de suivre en permanence de lourds traitements médicamenteux (notamment neuroleptiques) et ce jusqu'à sa mort d'une tumeur cérébrale.


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